Formation, compétences, retour au travail, collègues, véhicule, confiance, savoir-vivre, perspectives d’avenir… découvrez tout ce qu'apporte le travail d'insertion à travers le témoignage de François !
François a 56 ans, il a commencé de travailler le 16 février 2015 à Trivolution dans le cadre d’un parcours d’insertion. S’il travaille aujourd’hui essentiellement dans le nettoyage, il a commencé par travailler sur tous les postes relatifs au tri, ce qui lui vaut une certaine polyvalence qui l’amène à être très sollicité pour pallier aux absences. Auparavant, il a fait 8 ans de bénévolat aux Emmaüs : « Ca m’a appris plein de choses, comme rendre service, la solidarité… des choses qui peuvent être utiles dans la vie ».
Il a également suivi une formation : « Je sais que j'ai des compétences dans le nettoyage par le biais de la chambre des métiers de Lons-le-Saunier où j'avais préparé un diplôme pour le nettoyage industriel ».
Ce que lui a appris l'accompagnement socio-professionnel :
« Ça m'a appris énormément de choses : ce que c'était des métaux non-ferreux, tout ce qui était ferraille, bon ou mauvais bois, plastique à recycler ou non… plein de choses ! ». Au-delà de sa connaissance des matières il a aussi développé appris identifié les RAM, piles, processeurs, etc. en démontant les unités centrales.
Le retour au travail lui a également appris sur le plan personnel :
« On a besoin de travailler, parce que ça n’est jamais bon de rester cloîtré chez soi. En plus de ça quand on retourne au travail, on connaît des collègues, on voit énormément de gens, ça nous permet de communiquer…. ». Il explique aussi avoir tiré profit de son travail avec la conseillère emploi-formation-insertion ou l’encadrant technique : « ce que j’ai fait avec eux m'a apporté beaucoup de confiance en moi, c'est ça surtout que ça m'a apporté, ils effectuent aussi un travail sur le savoir-vivre, la politesse, le respect, toutes ces choses-là…».
Comme pour beaucoup de salariés en insertion, cet emploi a aussi permis à François de stabiliser sa situation financière et par exemple d’acheter une voiture, sans laquelle il devrait faire 4km à pied pour venir au travail, l’absence de véhicule ou de permis étant un des principaux freins à l’emploi chez les salariés en insertion. Mais au-delà de la condition matérielle, il a aussi été accompagné dans ses démarches administratives.
De manière générale, ce nouvel emploi est un moyen pour François de voir plus loin, il voit les choses pour avancer. Il s’est notamment porté volontaire pour participer à l’expérimentation FEST « formation en situation de travail » en se positionnant sur les tests CléA pour évoluer sur ses compétences. Un contrat d’insertion est un tremplin, le travail d’accompagnement doit permettre aux salariés de faire le point sur leur parcours, leurs compétences, leurs centres d’intérêt, leurs valeurs et leurs cibles professionnelles pour rebondir.